Née à Alençon dans une famille de profonde foi chrétienne, Thérèse de Lisieux a 4 ans quand elle perd sa mère, que ses sours s'emploieront de leur mieux à remplacer auprès d'elle ; la famille vient alors s'installer à Lisieux. Elle a 9 ans quand sa sour Pauline entre au Carmel de la ville, bientôt suivie par l'aînée, Marie.

À 14 ans, Thérèse annonce à son père son intention de se faire elle-même carmélite ; à 15 ans elle franchit la grille de la clôture. Sa médiocre santé cependant ne résistera pas à la rigueur de la vie carmélite et 9 ans plus tard, à 24 ans, elle mourra de la tuberculose, unissant avec ferveur ses souffrances à celles du Christ en croix pour le salut des hommes. Ces 9 années passées dans une vie religieuse apparemment sans relief, auront en fait une étonnante portée spirituelle.

La voie proposée, retracée dans son Histoire d'une âme - autobiographie écrite sur l'ordre de sa supérieure, sa sour Pauline - est la " voie d'enfance " ou " petite voie " : reconnaître sa petitesse, s'abandonner avec confiance à la bonté de Dieu. Les épreuves spirituelles que Thérèse a traversées au cours de sa vie la rendent très proches de ceux qui doutent et des incroyants.

Thérèse est une inconnue lorsqu'elle meurt en 1897 ; quand elle est canonisée 28 ans, plus tard en 1925, sa réputation de sainteté s'est répandue à travers le monde. Lisieux deviendra un des pèlerinages les plus fréquentés et les plus populaires. Thérèse a été proclamée patronne des missions - pour lesquelles elle a sans cesse prié - et patronne de la France.